« Qui suis-je » n’a pas vraiment d’importance, « ce que je suis venue faire dans ce monde » en a davantage.
Je suis votre sœur, une enfant de Dieu, comme Vous, comme chacun d’entre nous.

Je suis ici pour les mêmes raisons et dans le même but que Vous, bien que nos chemins d’incarnation s’adaptent à notre situation physique propre et aux moyens qui sont à notre disposition ici. Je vous partage néanmoins quelques aspects de mon incarnation qui m’ont amenée à vous proposer ce nouveau type d’accueil et de retraite spirituelle auprès de la présence bienfaisante de mes Amis, les chevaux dans une nature ressourçante.

De 28 à 53 ans, j’ai découvert et vécu une autre forme de spiritualité que celle transmise par les communautés religieuses, me connectant à ma part divine et en cherchant à guérir les blessures de mon âme. Durant ces années, j’ai pris conscience, mis en lumière et tenté de résoudre mes difficultés récurrentes, les schémas de fonctionnement mis en place dans la petite enfance et cela, également en observant le reflet que l’Autre, mon frère, ma sœur, me renvoyait de mon intériorité (projections) ; ceci pas uniquement « mentalement » mais en descendant dans mes « tripes », dans le ressenti profond, tout en sollicitant l’aide du Divin.

Les chevaux, amis intimes et dévoués depuis la petite enfance, m’ont d’abord soutenue puis guidée en cheminant patiemment à mes côtés alors qu’ils me renvoyaient eux aussi les reflets de mes parts voilées.

A 53 ans, après plusieurs mois vécus à tourner en rond dans ma « tour infernale », ne parvenant plus à illuminer « pour de bon » certaines zones d’ombre et à effacer les empreintes restantes d’un passé blessé, et ce, malgré ma bonne volonté ou ma ténacité…, j’eus enfin l’excellente inspiration de ressortir de la bibliothèque un livre acheté 12 ans plus tôt, intitulé « Un Cours en Miracles » (UCEM), et qui s’était, à cette période, révélé totalement inaccessible. Pour m’aider à y replonger, Laurent me conseilla la lecture du livre de Gary Renard « Et l’univers disparaîtra » qui m’apporta une explication globale et bienvenue en introduction à l’étude d’«Un Cours en Miracles ».

Quelle joie intense je ressentis -et ressens encore- en cet instant saint ! Cette étude, cette lecture, cette mise en pratique étaient une évidence, un impératif, la suite logique de ma vie et je sus instantanément qu’« Un Cours en Miracle », Jésus, le Sain(t)-Esprit, Mon Père, m’accompagneraient jusqu’à la fin de cette incarnation et dans les suivantes, s’il devait encore y en avoir …

L’étude commença, je me plongeai dans les bouquins, écrivais beaucoup pour mieux intégrer. Cela n’avance pas vite -à ce jour, j’y suis encore-, le livre est épais et dense, mais je me rends compte que ce ré-apprentissage se fera dans la durée, tout en travaillant et en l’utilisant un maximum dans mon quotidien. Les premiers effets en moi -et donc autour de moi- apparurent relativement rapidement ; ils ne sont apparemment pas réguliers mais plusieurs déjà sont de l’ordre du miracle. Les effets ressentis dès les premiers jours étaient une joie pétillante, la paix, le soulagement intense et aussi une forme d’«ordre intérieur» remplaçant la confusion, ce mélange chaotique de tout ce dans quoi je m’étais égarée (=une forme de spiritualité compliquée et finalement devenue incompréhensible pour moi).

Ayant grandi avec des parents religieux, « très croyants » -au sens traditionnel- et qui entretenaient une relation conflictuelle, ayant reçu une éducation religieuse suivie, j’ai rapidement tout renié une fois sortie du nid familial : je n’ai jamais compris le sens des messages délivrés dans la Bible, interprétés par le protestantisme ou le catholicisme ; les mots « péché », « coupable », « paradis/enfer », « expiation », « crucifixion », « résurrection », « Dieu », « Saint-Esprit », et les rituels religieux vibraient en moi davantage comme la sensation d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de ma tête plutôt que comme celle de l’Amour infini du Père… J’ai donc rapidement tiré le constat que la religion n’était qu’un moyen de prendre pouvoir sur l’autre, de le juger sévèrement et de le culpabiliser.

Cependant, la foi ne m’a jamais quittée. J’ai toujours ressenti la présence fortifiante et aimante de Jésus. Certaines lectures m’apportèrent aussi un éclairage sur sa vie bien différent de celui véhiculé par la religion chrétienne.